Le livre écrit par les jeunes de Mosaïque vient d'être publié!
Contacter l'asso Mosaïque si vous êtes intéressés!
Une vidéo de la lecture de vendredi soir
Poèmes publiés sur le site de Terraciel ( cliquer)
et suivis d'une interview
http://terreaciel.free.fr/table/vioux.htm
suivi de Les enfants de Spartacus et de Comment Kei-Ui détruisit les montagnes
Théâtre
Un proche futur possible qui nous incite à être vigilants sur notre présent."Il aurait peut-être fallu s'arrêter pendant qu'il en était encore temps. Réfléchir. Respirer. Tant qu'on le pouvait encore". Réfléchir, c'est précisément ce qu'apprennent à faire les quatorze adolescents des Enfants de Spartacus. Et réfléchir ensemble. Et c'est aussi ce que fait le héros de Comment Kei-UI détruisit les montagnes, un jeune écrivain admirateur de Brecht et amoureux du théâtre.
à commander chez l'Harmattan
Théâtre des 1001 portes présente "Respirer encore" spectacle tous publics. Peut être accompagné d'ateliers théâtre.
Texte et mise en scène Danielle Vioux. Avec également Réjane Maille, Monique Piguet, Deborah Pope, Eric Beyner, Christophe Lancia.
Connaissez vous le site " Le proscenium"? Vous y trouverez des textes à jouer, et hopefully comme disent les Anglais, à déclarer officiellement quand vous les jouerez.Soyez réglo!
Voici l'un des textes que j'ai déposés sur ce site en 2007 .
Je participe également aux recueils collectifs.( voir liste sur le site) D'ailleurs, " en plein dans le mille" fait partie d'un projet dont le thème était "Mille"
Ce qui ne m'emêche pas de chercher des éditeurs pour d'autres textes..........................................
Le début du texte:
EN PLEIN DANS LE MILLE
Chanzor
Mr Stanislas
Charles Martin
******************************
Chanzor : Monsieur Stanislas, le Président a encore laissé un message.
Mr Stanislas : Encore un message ? Faites la réponse habituelle
Chanzor : je ne sais pas , monsieur. Il me semble qu’il perd patience.
Mr Stanislas : Qu’est-ce que je peux faire ? Je n’ai rien à lui dire. Aucune information à lui communiquer.
Chanzor : Mais par ailleurs, vous refusez de recevoir ce Charles Martin, le délégué des colons.
Mr Stanislas : La période de garantie est terminée. Je n’accepte plus les réclamations.
Chanzor : Excusez –moi, mais notre entreprise doit des comptes au gouvernement, c’est dans ses statuts.
Mr Stanislas : Ce n’est pas moi qui les ai signés.
Chanzor : Mais en acceptant ce poste vous avez accepté les contraintes qui allaient avec.
Moi, je vous dois des comptes, et vous, vous devez des comptes au Président. Ce Charles Martin insiste, il veut être reçu. Essayons de l’écouter, de l’apaiser, renvoyons le là-bas avec quelques compensations et lui et ses copains ne viendront plus nous ennuyer. Ainsi vous pourrez répondre au Président que tout est résolu, et lui non plus ne reviendra plus nous………
Mr Stanislas : Chanzor, je vous paie pour vos qualités de négociateur, pas pour votre insolence.
Chanzor : Désolé, Monsieur. Je me suis laissé emporter. Je le fais entrer ?
Mr Stanislas : Qui donc ?
Chanzor : Charles Martin
Mr Stanislas : Il est là ?
Chanzor : Dans le hall.
Mr Stanislas : Je suppose que je n’ai pas le choix.
Chanzor : (interphone) Faites monter Mr Martin, je vous en prie.
Mr Stanislas : Chanzor, enregistrez moi tout ça. Et si ce Martin devient violent, appelez Stetson, de la Nouvelle-nouvelle Police, par la ligne directe. ………………………… (on frappe) Entrez, je vous en prie. Asseyez vous Monsieur………… (consulte sa fiche) Charles Martin, c’est cela ?
Charles Martin : Cela fait deux semaines que j’essaie de vous voir.
Mr Stanislas : Ce n’est pas de la mauvaise volonté, croyez le bien, Monsieur Martin. Je souhaitais faire une enquête avant de vous rencontrer, afin de vous répondre de manière concrète et de ne pas vous décevoir.
Charles Martin : Des blagues, tout ça. Vous savez parfaitement qui je suis et ce qui se passe là-bas. Nous en avons déjà parlé il y a un an.
Mr Stanislas : Mon dieu, Monsieur Martin, déjà un an, comme le temps passe vite.
Charles Martin : Tout est relatif.
Mr Stanislas : C’est amusant, Mr Martin.
Charles Martin: Il y a un an, je vous ai dit…………..
Mr Stanislas : Je consulte votre dossier.
Charles Martin : C’est vrai, internet…………………….j’avais oublié !
Mr Stanislas : Preuve d’adaptation, Mr Martin.
Charles Martin : Nous n’avons pas vraiment le choix. Un seul voyage retour par an, pour l’un de nous seulement………………..Entre deux, il faut bien survivre, et encore plus si l’on n’est pas élu par les autres !
Mr Stanislas : Une belle définition de la démocratie, Monsieur Martin. Vous nous donnez une leçon, à nous tous ici . Voilà, ça y est. (Lit) Mr Martin nous a présenté ce jour un rapport préoccupant sur l’état de la colonie 74 … Vous êtes dans une région montagneuse, c’est cela ?
Charles Martin : Ca définit assez bien les Alpes.
Mr Stanislas : Oui, les Alpes, bien sûr, où avais-je la tête ?
Charles Martin : Il ne semble pas que mon rapport préoccupant vous ait préoccupé beaucoup.
Mr Stanislas : Mais si, Monsieur Martin. Nous avons donné de l’équipement supplémentaire et des armes
Charles Martin : Ces colonies devaient être pacifiques.
Mr Stanislas : Mais nous ne pouvions pas prévoir…
Charles Martin : …………qu’ils ne seraient pas très heureux de nous voir arriver ?
Chanzor : D’après nos informations, le territoire était inhabité.
Charles Martin : Eh bien il ne l’était pas. Une bonne centaine de foyers rien que dans la vallée que vous nous avez attribuée.
Mr Stanislas : Nous aurions fermé les yeux si vous aviez installé la colonie un peu plus loin.
Charles Martin : Toutes les vallées sont occupées.
Mr Stanislas : Avez vous essayé de vous intégrer en douceur ?
Charles Martin : Vous m’avez déjà posé la même question il y a un an. Comment voulez vous intégrer en douceur trois cent colons ? On se fait remarquer, forcément.
quelques photos +
la vidéo "Lecture en musique de "Lucie à la fenêtre"
au salon de thé "Les portes ouvertes", Salon
à l'invitation de Sabine Lauret
Cliquez sur le lien suivant pour regarder cette vidéo :
http://dai.ly/HEod7O