Vivre au loin - avec vidéo réalisée par Arma Benoit et éditée par Max Fisher.
et c'est là aussi pour voir son site . CLIC
Vivre au loin - avec vidéo réalisée par Arma Benoit et éditée par Max Fisher.
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Qu'est-ce qui unit une vieille dame indigne en fugue, un adolescent mal dans ses baskets, une femme en quête d'une "passeuse", une détective un peu décalée, une homme monté par hasard dans un étrange autobus, et tous les héros de ces nouvelles ? C'est que les uns et les autres tentent d'échapper à une vie qui ne leur convient pas et de trouver leur route, parfois douloureusement, parfois dans le rire ou l'autodérision. Peut-être y rencontrerez-vous l'écho de vos envies d'ailleurs.
"Evasions" vient de paraitre aux Editions l'Harmattan. C'est mon premier recueil de nouvelles publié, il en existe un autre ("Quand j'aurai le temps") qui n'a pas encore trouvé éditeur.
Bien qu'il s'agisse de " nouvelles", ces textes peuvent être mis en scène. "Les enfants du capitaine" avait reçu le prix " En attendant l'auteur" à Mérignac et fait l'objet d'une lecture par le théâtre du Rat bleu. Je lirai certains textes avec 2 comédiens à l'espace Alya le 24 juillet ( Avignon Festival OFF) .
( illustration: mail art , proposition de Rodia Bayginot sur le thème "Autour du végétal"
J'aime assez les propositions et les commandes en écriture. Ce la n'empêche pas d'aller voyager dans ses endrois favoris, mais c'est comme si on emportait d'autres valises en plus des nôtres , et dans ces valises d'autres clés qui ouvrent des portes comme celles d'Alice sur des paysages imprévus. J'aime aussi les projets collectifs, les co-écritures, les échanges, les lectures à voix hautes des textes en cours, l'écriture partagée alors qu'elle est encore en train de se faire. J'aime aussi être seule. J'aime quand les textes jaillissent, ou qu'on tire tout à coup, après bien des hésitations, des doutes, des retards, des questionnements, le fil qui dévide l'histoire et les mots avec fluidité , avec évidence.
Le 29 janvier, la salle manquait de chauffage et les spectateurs de Salon n'étaient pas aussi nombreux au rendez-vous que nous l'aurions souhaité ( Nous remercions d'autant plus ceux qui sont passés !) , tandis que d'autres, venus de plus loin, ( jusqu'à deux heures et demie de route!) avaient volontiers fait le voyage pour découvrir ces écritures contemporaines du bassin Méditerranéen ( et nous les remercions également). Sur les textes choisis et les formes proposées, les avis divergeaient, ( et c'est tant mieux) mais tous ont reconnu la variété des propositions, reflet incomplet mais néanmoins représentatif de ces écritures. Il est vrai que ce projet avait au début ( automne 2010) une originalité et une réactivité immédiate à l'actualité, mais depuis, les projets sur les écritures Méditerranéennes se sont multipliés. Il faut s'en réjouir puisque l'important est que ces écritures soient connues et reconnues. Cependant la légèreté de fonctionnement qui était notre atout premier se heurte à présent au poids lourd d'évènements plus institutionnels et mieux financés. ( Ce qui n'est pas difficile..) Cela ne me gênerait pas si les institutionnels qui montent les projets poids lourd avaient la curiosité de nous rendre visite, ou du moins de s'enquérir du projet, et de le prendre au sérieux dans sa simplicité, mais me voici une fois de plus dans l'utopie! ( Mon péché mignon) . Il faut s'inscrire dans les cadres ou accepter d'être quasi invisible. Bon, ce n'est pas grave, l'obstination fait partie aussi de nos bagages. Et la présence de l'asso L'oeil qui écoute, par exemple, ainsi que celle d'autres assos et de professionels plus qu'attentifs, le soutien amical des EAT Med et du Grete, tout cela n'est pas rien! De plus, la vingtaine de professionnels et d'associatifs de Marseille, Salon, Manosque, Sète unissant leurs forces créatives et donnant temps et énergie pour que l'écriture vivante le demeure, suffit déja à donner du sens au projet par ce qu'il apporte de généreux, de créatif et d'humain à notre monde frileux.
Merci également à la journaliste de La Provence pour son accompagnement pertinent à ce projet.
Note: Cet article se réfère à la 1e partie du spectacle ( voir programme dans article plus ancien). Icare de Nazareth est également un texte de Habib Ayyoub paru dans le livre "Envies de méditerranée" ( Ed les 4 saisons du Revest) et "Reqyuiem pour une île est un texte de Mohammed Zaoui.
Claude Scalinger avec son roman "Chemins". Je présente l'ouvrage collectif des EAT med "Envies de Méditerranée"
J'essaie en vain de transférer ici l'enregistrement... Est ce que quelqu'un peut m'aider?
voici le lien donné sous l'enregistrement
<object type="application/x-shockwave-flash" id="196914" data="http://www.festi.tv/v/667531a0014777096c940dda9
et voici le lien pour la page sur festi tv
http://srv04.admin.over-blog.com/index.php?module=admin&action=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=501315726760
En passant sur le blog du Tadorne,
http://www.festivalier.net/article-mes-dix-chefs-d-oeuvre-en-2010-63706107.htm
que je vous recommande,
j'ai trouvé un lien avec le site Marseille Face B, qui traite de la Culture à Marseille
http://www.marseille-face-b.fr/
Je reviens du festival du livre où j'ai eu la chance d'être invitée. Je pourrais parler pendant des heures des rencontres, des échanges, du formidable espoir que suscite le sentiment de ne pas être seul à penser qu'il faudra bien , d'une manière où d'une autre, résister, ou continuer à...
En attendant, ce texte,en exergue des déclarations de Marie Louise Gourdon, commissaire du festival, sur le site ( voi colonne de gauche)
Un texte qui n'est pas d'aujourd'hui, et pourtant....